Les chiffres sont flatteurs, quand bien même, il faut le rappeler, les résultats de l’enquête caractériseraient des intentions d’embauche et non pas des promesses d’emploi (8 sur 10 en 2016). Cela dit, Michel Castelli, directeur-régional adjoint de Pôle-Emploi et Marie Mondoloni, responsable statistique, ont paru très satisfaits des résultats de cette enquête. Ils l’ont rappelé jeudi matin au cours d’une conférence de presse, précisant en outre que 34% des établissements envisageaient de recruter cette année, non sans souligner que 70% des projets de recrutement annoncés sont liés à une activité saisonnière.
Une enquête minutieuse
Dans son exposé, Michel Castelli a précisé que l’enquête décrivait les besoins des entreprises par métier détaillé par secteur d’activité - 200 familles professionnelles pour 24 secteurs de la NAF - mais elle s’intéressait également aux motifs de recrutement, à la nature des difficultés rencontrées et, bien entendu, aux solutions envisagées. :
«L’enquête mesure les intentions de recrutement des employeurs pour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de poste ou de remplacement. Ces projets concernent tous les types de recrutement y compris les postes à temps partiel ou saisonniers. L’enquête a été réalisée entre octobre et décembre 2016 dans les 13 régions françaises et 5 départements d’outre-mer. Cela a concerné 3700 répondants en région. Les intentions d’embauche des recruteurs en 2016 se sont réalisées dans 8 cas sur 10… »
L’enquête, a-t- il rappelé, est réalisée pour mieux connaître et informer sur le marché local mais aussi mieux analyser et produire les études, ce qui a pour conséquence directe de mieux anticiper les besoins du marché du travail et mettre en évidence d’éventuelles tensions sur le marché de l’emploi. Enfin, elle permet surtout d’adapter au mieux l’offre de formation aux besoins du territoire.
Des chiffres qui parlent
Michel Castelli et Marie Mondoloni ont également insisté - chiffres à la clé - sur la nette hausse de la propension à recruter et des intentions d’embauches :
- 34% des employeurs corses prévoient au moins une embauche cette année (38% en 2016)
- La part d’établissements recruteurs progresse dans tous les secteurs
- Les besoins en main d’œuvre progressent de 14% avec 19 844 projets contre 17 391 l’an dernier
Le nombre de projets est en progression dans tous les secteurs :
- Les services - premier pôle contributeur avec 67% des intentions - voient leur nombre de projets progresser de 12%
- La plus forte hausse concerne la construction dont le nombre de projets est de plus 66%
- Le commerce – deuxième pôle contributeur avec 16% des besoins régionaux - affiche la plus faible progression
La hausse marquée des difficultés d’embauche :
- 44% des projets sont jugés difficiles en 2017, contre 33% en 2016
- La part des emplois saisonniers diminue de 7 points en 2017. Elle s’établit ainsi à 70% (77 en 2016)
- La plus forte baisse de la part des projets saisonniers concerne le bassin d’emploi d’Ajaccio : 60% en 2017 contre 71% en 2016.
La confiance s’installe…
- Les chiffres présentés sont flatteurs et laissent augurer d’une amélioration certaine de la situation. C’est en tout cas ce que semble signifier le résultat de l’enquête présentée . Vous confirmez ?
- L’enquête BMO que l’on présente ce jour traduit une certaine confiance des entreprises dans l’avenir avec des perspectives de recrutement qui semblent intéressantes, en tout cas à la hausse (14%). Il faut savoir qu’au niveau national, les perspectives sont bonnes mais de proportion moindre (8%), donc c’est très encourageant pour notre région. Je puis d’ores et déjà vous dire qu’en termes d’activité, cela a été conforté par le recueil d’offre que l’on a à Pôle-Emploi, également en forte hausse par rapport au trimestre de l’année dernière. Sur le front de la demande d’emploi, nous observons une stagnation voire une tendance à la baisse, mais plus favorable que sur le continent et c’est une bonne chose. Nous avons également des projets de recrutement qui traduisent cette confiance. L’intérêt pour nous sera de mettre en adéquation ces besoins des entreprises avec le fait de permettre à un certain nombre de demandeurs d’emploi de retrouver une activité. Ce n’est pas toujours simple. On finance des formations et on accompagne des entreprises dans le recrutement, en espérant qu’au bout, tout le monde sera satisfait… »
Une enquête minutieuse
Dans son exposé, Michel Castelli a précisé que l’enquête décrivait les besoins des entreprises par métier détaillé par secteur d’activité - 200 familles professionnelles pour 24 secteurs de la NAF - mais elle s’intéressait également aux motifs de recrutement, à la nature des difficultés rencontrées et, bien entendu, aux solutions envisagées. :
«L’enquête mesure les intentions de recrutement des employeurs pour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de poste ou de remplacement. Ces projets concernent tous les types de recrutement y compris les postes à temps partiel ou saisonniers. L’enquête a été réalisée entre octobre et décembre 2016 dans les 13 régions françaises et 5 départements d’outre-mer. Cela a concerné 3700 répondants en région. Les intentions d’embauche des recruteurs en 2016 se sont réalisées dans 8 cas sur 10… »
L’enquête, a-t- il rappelé, est réalisée pour mieux connaître et informer sur le marché local mais aussi mieux analyser et produire les études, ce qui a pour conséquence directe de mieux anticiper les besoins du marché du travail et mettre en évidence d’éventuelles tensions sur le marché de l’emploi. Enfin, elle permet surtout d’adapter au mieux l’offre de formation aux besoins du territoire.
Des chiffres qui parlent
Michel Castelli et Marie Mondoloni ont également insisté - chiffres à la clé - sur la nette hausse de la propension à recruter et des intentions d’embauches :
- 34% des employeurs corses prévoient au moins une embauche cette année (38% en 2016)
- La part d’établissements recruteurs progresse dans tous les secteurs
- Les besoins en main d’œuvre progressent de 14% avec 19 844 projets contre 17 391 l’an dernier
Le nombre de projets est en progression dans tous les secteurs :
- Les services - premier pôle contributeur avec 67% des intentions - voient leur nombre de projets progresser de 12%
- La plus forte hausse concerne la construction dont le nombre de projets est de plus 66%
- Le commerce – deuxième pôle contributeur avec 16% des besoins régionaux - affiche la plus faible progression
La hausse marquée des difficultés d’embauche :
- 44% des projets sont jugés difficiles en 2017, contre 33% en 2016
- La part des emplois saisonniers diminue de 7 points en 2017. Elle s’établit ainsi à 70% (77 en 2016)
- La plus forte baisse de la part des projets saisonniers concerne le bassin d’emploi d’Ajaccio : 60% en 2017 contre 71% en 2016.
La confiance s’installe…
- Les chiffres présentés sont flatteurs et laissent augurer d’une amélioration certaine de la situation. C’est en tout cas ce que semble signifier le résultat de l’enquête présentée . Vous confirmez ?
- L’enquête BMO que l’on présente ce jour traduit une certaine confiance des entreprises dans l’avenir avec des perspectives de recrutement qui semblent intéressantes, en tout cas à la hausse (14%). Il faut savoir qu’au niveau national, les perspectives sont bonnes mais de proportion moindre (8%), donc c’est très encourageant pour notre région. Je puis d’ores et déjà vous dire qu’en termes d’activité, cela a été conforté par le recueil d’offre que l’on a à Pôle-Emploi, également en forte hausse par rapport au trimestre de l’année dernière. Sur le front de la demande d’emploi, nous observons une stagnation voire une tendance à la baisse, mais plus favorable que sur le continent et c’est une bonne chose. Nous avons également des projets de recrutement qui traduisent cette confiance. L’intérêt pour nous sera de mettre en adéquation ces besoins des entreprises avec le fait de permettre à un certain nombre de demandeurs d’emploi de retrouver une activité. Ce n’est pas toujours simple. On finance des formations et on accompagne des entreprises dans le recrutement, en espérant qu’au bout, tout le monde sera satisfait… »
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